Trakeur (Rapmuzik)

j'apprends à me soumettre,
continuez de comprendre,
que mon être c'est d'être
au mieux de vos yeux
autoritaires,j'apprendrai
à me taire,vous continuerez
la création d'armes de guerre,
j'apprendrai à prier dans vos
effluves.
radieuse est la terre,
la rendre stérile tel est votre
édifice.
Le fruit des évènements,renommé
bio sur l'étalage alimentaire
fût modifié par le temps tué à
remodeler le patrimoine universel
en laboratoire.
L'histoire imprègne le poison,
la mort précaire est à venir.
Sous des pluies d'illusions,
pensant y échapper.
combien de cobailles faudra-t-il
pour vous sentir évoluer?
Progresser en mon exploitation,
j'apprendrai la sagesse
des chants de coton.
L'essence qui émane du tout revigore
mon être,son essor rejète votre main
mise sur la planète.
Maintenu à l'ignorance et croire
en votre puissance,j'ai réalisé la souffrance
et la persévérance de votre pouvoir
s'opposant aux remèdes de délivrance.
De vos lèvres coulent de menaçantes
promesses,que vos sujets ont l'obligeance
d'ingérer sans rejet.
L'orgueil le plus malin,
règne sur le plus grand parc.
Mes feuilles nourries par
la racine,dévalorisent cet
environnement dark.
Je souhaite demeurer libre
sans avoir la haine en regardant par
la fenètre de ma hutte.
Activiste en quète de sainteté
au milieu des putes.
J'ai du mal à respirer
dans ces villes qui me butent,
du mal à croire au véritable
bonheur, luttant dans les rangs
du capitalisme,apathique et contraint
de réagir fébrile aux aléas dociles
de l'innocence civile.
Parfaire l'omniscience divine,
cirer les pompes jusqu'à l'arthrite,
pour quelques euros bien vite dépensés
dans ce mirage aux fruits placébos.
Il faut que j'obéisse au boss pour
remplir ma bourse,les échanges
se fond rêches,en reconnaissance
de fraîche,s'attribuer l'ensemble
terrestre,le labeur de ces espèces.
D'une dernière danse
l'âme s'émancipe.
la planète s'effrite
sur le palier du
matérialisme,et les meneurs
s'en félicitent.
Besoin de changer d'air,
pour arrêter de fumer le leur,
la polution revient chère,
la nation remplace ma terre
et dogmatise la maîtrise de sa
dégradation.
Les tributaires se disputent les
rations,comme des mouches à merde,
les partis politiques abondent sans réelles
bonnes intentions,la perfidie
démocratique ensevelit l'individu.
Une partie du monde est tenue
de se résilier sans avoir fournie
le miel de ses activités.
Que la lumière préserve
dans sa clarté,les ombres
manipulant le monde
à leurs profits.